Fév 2014

Vous la connaissez, la victime ? celle qui dit : “je n’y arriverai jamais”, ” je suis trop nul (le)” “de toutes les façons, je me fais tout le temps avoir…”, “je ne suis pas assez doué(e) pour le faire…” , “rien ne va jamais…”, “quel(le) imbécile !” etc, etc.

 Nous avons tous (ou presque) pratiqué ce type de petites phrases, qui sous leur apparence anodine, se révèlent bien plus nuisibles que l’on ne croit. Elles s’accompagnent souvent de mots tels que “jamais” ou “toujours”‘…

Parfois, on ne se rend même pas compte de ces phrases qui nous estampillent “victime”. Un statut que nous convoitons plus ou moins inconsciemment.

 Je vous invite aujourd’hui à prendre conscience de la façon dont vous vous exprimez. 

Ecoutez-vous, notez ces phrases qui vous mettent du côté de la victime.

–   Quel bénéfice retirez-vous de ce statut de victime ?

–   Quelles sont les émotions qui y sont associées ?

–   Quelles en sont les conséquences à court terme ? A moyen terme ?

 Laissez venir les émotions, acceptez-les, regardez-les et…laissez-les partir.

Après avoir pris conscience des émotions qui vous habitent, et seulement après,  ouvrez une autre porte dans vos pensées. 

Quels mots choisir pour me sentir mieux ?

Donnez-vous le temps de les égrener, comme un chapelet, jusqu’à ce que vous sentiez au fond de vous un soulagement, une ouverture, et la certitude que vous prenez à nouveau les rênes de votre vie.

 Le statut de victime nous dépossède de notre responsabilité, draine notre énergie et laisse aux autres tout le loisir de venir nous sauver (de manière inappropriée) ou de nous persécuter. (triangle de Karpman). Demander de l’aide est une chose, jouer la victime en est une autre. Je vous laisse méditer là-dessus…

 Love,

 

PS : Si le sujet vous intéresse,  je vous renvoie à l’ouvrage de Pierre Agnèse et Jérôme Lefeuvre : “Déjouer les pièges de la mauvaise foi et de la manipulation avec le triangle de Karpman”. Bonne lecture !